Le beau est partout ! C’est ce que proclame le Bozar de Bruxelles à l’occasion de son exposition Fernand Léger. À quelques pas de là, les Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique déploient les œuvres de Magritte (« L’art est une pipe »), de Meunier, de Wiertz ou encore de l’Art moderne, des Arts anciens et des années 1900. Bruxelles compte plusieurs dizaines de musées. Une destination idéale pour un week-end culturel.
Le monde des arts
Quant vous sortez de la gare centrale de Bruxelles, vous pouvez mettre le cap à l’ouest pour aller vers la Grand-Place (et faire un selfie avec le Manneken Pis si vous y tenez absolument) ou bien aller à l’est pour gravir le Mont des Arts. Devant vous, la statue du roi Albert 1er ; à votre droite, la Bibliothèque royale ; à gauche, le carillon du Mont des Arts et, plus haut, le Kwint (une très bonne étape si c’est l’heure du déjeuner !). Grimpons encore un peu en direction de la Place royale : nous passons devant le MIM, le Musée des instruments de musique. Il a été créé dès 1877 (c’est dire la richesse de ses collections !) et depuis l’an 2000 il est implanté dans un cadre Art nouveau étonnant : les anciens bâtiments Old England, dessinés par l’architecte Paul Sainteny en 1899 (photo ci-dessous).
Arrivons à la Place royale qui réunit le Palais du Coudenberg, la Cour constitutionnelle et l’église Saint-Jacques-sur-Coudenberg. Il y a aussi l’Office de tourisme et surtout l’accès à tout un monde des arts : celui des Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique avec des œuvres qui vont du 15ème siècle à nos jours. Vous pouvez visiter, entre autres, le Musée des Arts anciens (Bosch, Rembrandt, Bruegel l’Ancien…), le Musée Fin-de-siècle (toute la créativité bruxelloise des années 1900, de l’impressionnisme à l’Art nouveau d’Alfons Mucha) et le Musée Magritte, qui nous offre la plus grande collection au monde du célèbre artiste surréaliste (photo-ci-dessous). Deux petits conseils : soyez attentifs dès l’ascenseur qui vous conduit au début de l’exposition ; et ne manquez pas, avant de partir, de passer par la boutique du musée.
En quittant la Place royale, vous pouvez faire un saut jusqu’au quartier du Sablon par la rue de la Régence. L’église Notre-Dame du Sablon (photo ci-dessous) est un petit joyau de l’architecture du XVème siècle. Juste en face, le square du Petit Sablon est entouré de 48 statuettes qui ont été réalisées dans les années 1890. Elles représentent des corporations professionnelles : brasseurs, boulangers, ébénistes, arquebusiers, batteurs d’or, tondeurs de draps, tourneurs de chaises, brandeviniers… Amusez-vous à tenter de les identifier !
Revenons vers la Place royale et descendons vers le Bozar par la rue Ravenstein. Parmi ses multiples expositions, il affiche actuellement Fernand Léger. C’est la troisième fois depuis son ouverture en 1928 que le Palais des Beaux-Arts accueille cet artiste d’avant-garde influencé par l’architecture, le cinéma et la danse, et inspiré par la ville et la vie quotidienne ». Intitulée « Le beau est partout » et programmée jusqu’au 3 juin, la rétrospective Fernand Léger couvre toutes les facettes de la créativité artistique de « ce géant du XXème siècle ». (photo-ci-dessous).
On revient à Bruxelles sans jamais se lasser
Bruxelles compte des dizaines d’autres musées. Mentionnons le Musée Horta, le centre d’art contemporain Wiels et l’Adam – Brussels Design Museum. Enfin, n’oublions par le 9ème art avec le Musée de la BD : les expositions permanentes (régulièrement renouvelées) et temporaires présentent les multiples facettes de la bande dessinée, au-delà des grands classiques irremplaçables que demeurent Tintin, les Schtroumpfs, Boule et Bill… Il y a aussi une librairie, une bibliothèque et une petite brasserie (très sympa). Le tout dans un écrin exceptionnel : le Centre belge de la bande dessinée est en effet installé dans l’ancienne Maison Waucquez, un commerce de tissus en gros conçu par Victor Horta en 1906 (il était à l’apogée de sa carrière). La Maison Waucquez est le seul survivant des six grands magasins de fer et de verre dessinés par le maître de l’Art nouveau (photo ci-dessous).
Le bon plan : la Brussels Card
La Brussels Card offre l’accès libre à 39 musées et de nombreuse réductions : attractions, commerces, restaurants, bars et clubs, visites guidées… Elle comprend un guide d’information, un plan de la ville et un plan des musées gratuits. En option : les transports publics en illimité (y compris les bus 12 et 21 qui relient l’aéroport national Brussels Airport) ou les bus Hop on Hop off (2 parcours commentés et 22 arrêts pour découvrir Bruxelles). Exemple de tarif : 48 € pour 48 heures avec l’option Transports publics.
Le guide : Bruxelles Itinéraires
Ecrit par Christine Costes et illustré par les dessins de François Schulten, le livre « Bruxelles Itinéraires » (Casterman / Lonely Planet, 15 €) décrit 8 itinéraires pour (re)découvrir la ville et sortir des sentiers battus, du Palais de justice au quartier européen en passant par Les Marolles, le Sablon, Schaerbeek, Ixelles… Un ouvrage bien utile pour comprendre « une ville chaotique où tout s’entrechoque, de la physionomie des façades aux perspectives cassées. Bruxelles est multiple. Sa mixité, source de vitalité et de créativité, retient. Rien n’est figé. On revient à elle sans jamais se lasser ».
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Photos © Christian Guillard / FlyAndGo
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